Parmi eux, la capitaine Véronique Faure qui, comme ses collègues, a quitté le commissariat de Pau le 23juillet pour rejoindre la capitale jusqu’au 12août.
«Ça se passe très bien, les...
Parmi eux, la capitaine Véronique Faure qui, comme ses collègues, a quitté le commissariat de Pau le 23juillet pour rejoindre la capitale jusqu’au 12août.
«Ça se passe très bien, les gens sont très heureux, l’ambiance est très bonne. Nous avons eu la chance d’être aux abords des sites olympiques» confirme l’officier qui patrouille tous les jours dans les rues de Paris où «il y a énormément de touristes».
En attendant LeBron James
«Actuellement, nous sommes à l’opéra Garnier et autour des grands magasins» indique la commandante Faure qui partage la mission avec des policiers étrangers. «Nous avons des collègues brésiliens, irlandais, émiratis. Les échanges, le plus souvent en anglais, sont très agréables».
Et si elle n’a pas pu assister à la cérémonie d’ouverture, elle peut en soirée voir «s’envoler» la vasque olympique. Elle n’a pas non plus vu de stars mais elle garde l’espoir. «Dans notre périmètre de sécurisation, nous avons l’équipe américaine de basket donc je ne désespère pas de voir LeBron James!»
«Du bien au moral»
Un enthousiasme que partage le capitaine Thomas Soulan du commissariat de Biarritz. Même si le rythme n’est pas de tout repos.
«Nous faisons 6h-18h depuis le début, cinq jours sur six. Avec un réveil à 4h45…» confie celui qui lui aussi se dit ravi de participer à ce dispositif policier «hors norme».
«Il y a des policiers partout! Un tout les 100 mètres» assure le capitaine Soulan qui se trouve actuellement en poste aux abords du Stade de France «pour sécuriser «le flot de spectateursà la sortie du RER».
Lui aussi confirme l’ambiance particulière qui règne dans la capitale à l’occasion des Jeux. «Les gens sont contents de nous voir, ils nous disent même de rester, de ne pas partir! Ça fait du bien au moral et à l’ego».
Des photos avec les rugbymen en or
Et s’il a dû suivre la cérémonie d’ouverture à la télévision, il a croisé du beau monde. «Nous étions en poste jusqu’à hier [jeudi] à l’entrée du village olympique. Donc nous avons pu voir de nombreux athlètes comme Teddy Riner, Florent Manaudou…»
Mais le policier biarrot a surtout rencontré l’équipe de France de rugby à 7 et l’incontournable Antoine Dupont. «C’était à 8heures du matin. Ils rentraient au village après avoir fêté leur médaille d’or… Ils étaient fatigués mais souriants. Ils ont même accepté de faire quelques photos».
Du côté de la gendarmerie, le groupement départemental a détaché à Paris au total 50 militaires accompagnés de 20 élèves gendarmes et 2 officiers dont le capitaine Arnaud Philippe, commandant en second de la compagnie de Pau.
Les gendarmes «au cœur du sujet»
L’officier confirme «l’excellente ambiance». Logés au cœur de la capitale, dans un établissem*nt scolaire du 14e arrondissem*nt, les gendarmes du 64 profitent de cette mission si particulière.
«Nous avons fait le tour de Paris! La mission est calée sur les épreuves. Nous sommes au cœur du sujet. C’est ce qui décuple la motivation» assure le capitaine Philippe. «La preuve, c’est que nous avons plus de volontaires pour travailler que pour se reposer!»
D’autant qu’au gré de leurs patrouilles, rue Royale notamment, les gendarmes ont aperçu pas mal de «stars» comme Nicole Kidman, Jessica Chastain ou encore les Jonas Brother (pour les plus jeunes).
Des Champs Élysées basco-béarnais
«Nous venons de faire deux nuits consécutives à sécuriser les Champs Élysées. L’avenue était couverte de gendarmes béarnais et basques! Nous avons du succès avec notre accent qui sent le soleil, comme on nous dit. Et ça sert à détendre les tensions…» glisse-t-il.
Il a eu aussi la chance d’assister à la cérémonie d’ouverture. «Un moment intense» vécu depuis le parvis du Quai d’Orsay dont les gendarmes avaient en chargé la sécurité.
«Un bel effort, avec une mise en place en fin de matinée jusqu’à 1 h du matin» souligne Arnaud Philippe qui a été particulièrement touché par «les applaudissem*nts de la foule quand elle a quitté les quais».
Touché par les applaudissem*nts
Un instant suspendu qui restera dans la mémoire des militaires ainsi remerciés. «C’est une récompense humaine qui nous va droit au cœur».
Comme les policiers, les gendarmes retrouveront leurs Pyrénées-Atlantiques à la fin des Jeux olympiques. Mais «la beauté de l’expérience restera dans les têtes. Nous avons de la chance. C’est un moment magique, une expérience unique».